top of page
  • Facebook

Le mythe de la carence chronique en vitamine D chez les noirs

Carence en vitamine D : symptômes 

Symptômes de déficience en vitamine D
Symptômes de déficience en vitamine D

L’eumélanine (mélanine de la peau noire) est essentielle pour la protection contre les rayons UV qui causent le cancer de la peau en endommageant l’ADN. La peau noire bloque deux fois plus de rayons UV que la peau blanche. Les mélanocytes dans la peau noire sont plus résistants aux dommages et fournissent plus durablement de la mélanine. La mélanine en outre, a une action contre les radicaux libres (molécules chimiques contribuant au vieillissement et aux maladies) La peau foncée, qui contient plus de mélanine que la peau claire est mieux protégée contre les dommages induits par les UV ; la mélanine dans la peau noire est deux fois plus efficace par rapport à la peau blanche dans l’inhibition du rayonnement UV.

Grace à la mélanine (eumélanine) la peau noire absorbe les rayons UV du soleil, alors que la peau blanche dépourvue en mélanine réfléchit les rayons UV du soleil et de ce fait ne peut fixer le calcium car c’est la vitamine D produite par l’exposition au soleil qui permet sa fixation dans les os. La conséquence de ce défaut de fixation du calcium chez les blancs causera l’ostéoporose (maladie des os).


La vitamine D est produite par l'exposition au soleil. La peau est censée convertir la lumière du soleil en vitamine D à cause du 7-déhydrocholestérol (lipide dans le plasma sanguin converti en vitamine D3 dans la peau). La vitamine D (D2, D3) a de nombreux bienfaits sur l’humain tant au point de vue physiologique qu’émotionnel. Voici les plus importants : Elle augmente la solidité des os et des dents en permettant au corps de fixer le calcium, Renforce le système immunitaire, Réduit le risque de cancer, Lutte contre les maladies cardiaques, Réduit l'inflammation, Réduit le risque de diabète de type 2, Bloque les radiations dues aux rayonnements, Vous garde mentalement alerte, Agit contre la déprime occasionnelle, Encourage la stabilité émotionnelle.

La peau foncée, qui contient plus d’eumélanine que la peau claire est mieux protégée contre les dommages induits par les UV, et l’eumélanine (mélanine chez les noirs) est considérée comme supérieure à la phéomélanine (pseudo-mélanine chez les blancs) dans ses propriétés photo protectrices.

Cependant, Il a été rapporté que la pigmentation de la peau réduit considérablement la synthèse de la vitamine D3, que les personnes à la peau noire ont besoin de quantité de rayons UV (de soleil) au moins 6 fois plus importantes pour augmenter les niveaux circulants de vitamine D3 que celles à la peau blanche. Il a également été signalé que de nombreux Afro-Américains qui vivent dans les régions du nord des États-Unis souffrent de graves carences en vitamine D malgré une supplémentation en vitamine D ; Il a été rapporté que les personnes de race noire auraient besoin de dose de vitamine D3 6 fois supérieures aux personnes blanches (rapport Brenner and Hearing 2008 :540-541)

En outre, des études montrent que les noirs ont des os qui ont une densité plus forte et sont moins sujets à des fractures et à l’ostéoporose que les blancs ( rapport O’connor et coll., 2003:263) ce qui ne devrait pas être le cas si nous sommes généralement déficients en vitamine D.

Cela devrait nous faire comprendre qu’il est important de prendre en compte la race et l'ethnicité dans l'étude du corps humain et de la médecine. Si vous adoptez simplement une approche aveugle d’après la race et qui suppose que tout le monde est pareil, vous arriverez inévitablement à des concepts et des pratiques erronés. Cela revient à réaliser que les besoins des blancs en vitamine D sont 6 fois plus importants que chez les noirs.

En outre pourquoi se baser sur des données concernant exclusivement la race blanche pour déterminer les besoins biologiques des noirs quand on sait que d’une façon générale les noirs ont moins de maladies et de déficiences que les blancs, sont aussi plus résistants et robustes ; et cela grâce aux propriétés antioxydantes de leur mélanine. Nous l’avons universellement constaté lors de la pandémie du covid 19. Les populations africaines ont été beaucoup moins touchées que les européens.


LE SANG : Différences raciales de concentration d'hémoglobine: mesures du fer, du cuivre et du zinc (www.ajcn.org )

Il est maintenant scientifiquement établi que le sang peut être racialement ou ethniquement spécifique.

La plupart des gens connaissent les huit principaux groupes sanguins : A, B, AB et O, qui peuvent chacun être positifs ou négatifs (le facteur Rh). Ceux-ci sont déterminés par des gènes, et de quel groupe vous êtes, dépend de quelle combinaison de protéines et de sucres - antigènes – couvrent vos globules rouges. L’International Society of Blood Transfusion énumère 360 antigènes connus, mais les combinaisons sont infiniment plus. Beaucoup n’ont aucune incidence sur la transfusion sanguine de routine, bien que tous aient été découverts en raison du fait qu’ils ont causé un problème de compatibilité.


Transfusion

Une transfusion sanguine réussie repose sur le même principe. Si le sang transfusé a un antigène qui vous manque, votre corps peut mal réagir. Dans des cas extrêmement rares, la réaction peut être fatale; et même si ce n’est pas le cas, il peut léser le système immunitaire chez les personnes qui sont déjà affaiblies par leur état. En outre, vous allez fabriquer un anticorps, une sorte de soldat immunitaire, qui aidera à mieux reconnaître le même antigène la prochaine fois. Les patients qui ont besoin de transfusions sanguines régulières – ceux qui ont la drépanocytose, la thalassémie ou la leucémie, par exemple – continuent à créer des anticorps et peuvent faire face à un besoin décroissant de sang approprié parce qu’ils continuent à créer des anticorps.

Nous savons que tout le monde n’a pas le même sang, parce qu’il existe plusieurs types de sang différents et ces types sont importants pour toute personne qui a besoin d’une transfusion sanguine. La race est importante dans ce contexte, parce que les gens de la même race sont plus susceptibles d’avoir le même groupe sanguin.

Différences raciales de concentration d'hémoglobine (Hb): mesures du fer, du cuivre et du zinc


Des enquêtes nutritionnelles ont démontré que les taux d'Hb chez les Noirs sont systématiquement inférieurs à ceux des Blancs. Cette différence ne semble pas être liée à des différences alimentaires socio-économiques ou à des différences de troubles héréditaires tels que la drépanocytose. Nous avons étudié 47 sujets noirs et 63 sujets blancs provenant d'employés de l'hôpital. L'Hb moyenne des hommes noirs était inférieure de 0,9 g / dl à celle des hommes blancs. L'Hb moyenne des femmes noires était inférieure de 0,5 g / dl à celle des femmes blanches. Cette différence n'était pas associée à des différences de fer sérique, de capacité de liaison du fer ou de saturation de la transferrine. Les valeurs de ferritine des femmes blanches étaient significativement inférieures aux valeurs observées chez les hommes blancs, mais des différences similaires n'ont pas été observées entre les hommes et les femmes noirs. L'explication de cela n'est pas claire bien qu'elle puisse être liée à la taille de l'échantillon ou aux différences d'état menstruel. Les niveaux de cuivre étaient plus bas chez les hommes blancs que dans tout autre groupe, et les niveaux de zinc étaient essentiellement similaires entre les groupes raciaux. Les globules rouges des noirs étaient également plus petits en quantité que ceux des blancs. Cette différence ne pouvait pas être expliquée par une synthèse désordonnée de l'Hb. Ces observations confirment que les concentrations d'Hb chez les hommes et les femmes noirs sont plus faibles que chez leurs homologues blancs. Cette différence ne peut pas être expliquée par des différences dans les apports en fer, en cuivre ou en zinc. En outre, les mesures de l'Hb dans les populations d'enquêtes nutritionnelles reflètent le statut en fer comme l'une des nombreuses variables seulement et ne devraient pas être utilisées comme seule évaluation de la nutrition en fer. Il est aussi constaté que les globules blancs sont plus nombreux chez le blanc.


Dans une grande population de sujets afro-américains et blancs subissant un dépistage de santé, nous avons constaté que les blancs avaient des niveaux d'hématocrite plus élevés, des niveaux d'hémoglobine plus élevés, des MCV plus élevés, des TS plus élevés et des niveaux de ferritine sérique plus faibles que les Afro-Américains. Le nombre de globules blancs des Afro-Américains était plus faible, et cette différence était principalement due à une diminution du nombre de granulocytes, alors que le nombre absolu de lymphocytes était en fait plus élevé chez les Afro-Américains. Ces données concordaient avec les observations des autres (voir Perry et al2 pour un examen détaillé des données sur l'hémoglobine). Bien qu'il ait été proposé que la différence des taux d'hémoglobine puisse être principalement due à des facteurs socio-économiques et nutritionnels, la plupart des études suggèrent qu'il existe d'autres causes, très probablement génétiques, qui expliquent la différence. Perry et al2 ont fourni des preuves que la différence d'hémoglobine n'est pas due à une carence en fer. Des niveaux élevés de ferritine sérique ont été trouvés chez les Afro-Américains dans des études précédentes. Bien que la cause de cette différence entre les sujets afro-américains et blancs ne soit pas entièrement comprise, elle est susceptible d'avoir une base génétique, car la ségrégation familiale des niveaux de ferritine a été démontrée chez les Africains.


D’après ces constations on pourrait déduire que d’une façon générale les besoins biologiques des blancs seraient supérieurs à ceux des noirs.

Cependant, Il ne faut pas oublier que la mélanine anti-oxydant jouant un rôle notable dans la lutte contre les radicaux libres est très présente dans le sang, les organes, les tissus des noirs, contrairement au blanc. Ces différences biologiques ne s’expliqueraient-elles pas aussi par sa présence ?

bottom of page